En janvier dernier, Corentin Melchior et Yoel Tekalgne, deux étudiants de la Fédération Wallonie-Bruxelles, ont vécu une aventure parlementaire inoubliable lors du 10e Parlement Jeunesse de l'Acadie (PJA). Cette simulation unique leur a notamment permis de débattre sur des projets de loi fictifs et de découvrir la culture acadienne.
Découvrez l’expérience de Corentin et Yoel au 10eParlement Jeunesse de l’Acadie (PJA)
Q : Bonjour Corentin et Yoel, pouvez-vous vous présenter ?
- Corentin : Je suis étudiant en dernière année de bachelier en assistance sociale à l’Institut Supérieur de Formation Sociale et de Communication (ISFSC). Je préside la Commission pour le Parlement Jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles (PJWB) et je suis porte-parole du Parlement Francophone des Jeunes (PFJ) et je suis rédacteur pour le média jeunesse Scan-R.
- Yoel : Moi, je suis étudiant en master en relations internationales à l’Université libre de Bruxelles (ULB). J’ai été député au PJWB l’année dernière, avant de participer au PJA.
Q : Qu’est-ce qui vous a donné envie de participer au PJA ?
- Yoel : C’était une opportunité unique de découvrir un autre parlement jeunesse, une autre culture et d’améliorer ma prise de parole en public.
- Corentin : Je partage l’avis de Yoel. L’idée était d’explorer un nouveau modèle de parlement jeunesse. Créer un partenariat inédit avec l’Acadie était particulièrement attractif.
Q : Comment s’est déroulée la simulation parlementaire en Acadie durant ces trois jours ?
L’immersion a commencé par une soirée de formation sur les règles du débat et les différents rôles. Le lendemain, la cérémonie d’ouverture à la cornemuse, que l’on a fortement appréciée, a lancé les échanges autour de trois projets de loi. Les débats étaient articulés en trois temps : discussion générale, propositions d’amendements et vote final. Les « questions du jour » nous permettaient d’interpeler n’importe qui dans l’assemblée, créant ainsi une dynamique d’opposition.
Q : Avez-vous remarqué des différences entre le PJWB et le PJA ?
En Acadie, le parlement jeunesse se distingue par son engagement à valoriser la culture francophone et la langue française, ce qui est moins présent en Fédération Wallonie-Bruxelles. Contrairement au PJWB, le PJA soumet aussi un projet de loi surprise, met l’accent sur des projets de loi plus fictifs qu’au PJWB, et repose davantage sur l’improvisation. Le PJA impose des partis politiques fictifs, ce qui limite parfois la liberté d’expression, alors qu’au PJWB, chacun vote en son âme et conscience.
Q : Quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui souhaiteraient se lancer dans cette aventure ?
- Corentin : Foncez et exprimez vos idées ! Le PJ est un endroit qui offre la possibilité aux jeunes de s’exprimer librement, tout en respectant autrui. Et surtout, allez vers les autres !
- Yoel : Persévérez, ayez confiance et investissez-vous au maximum, que ce soit au sein des PJ ou en dehors !
