Le 8 mars est la Journée internationale des droits des femmes, officialisée en 1977 par l’ONU. Cette journée, célébrée à travers différents pays du monde, est l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes dans le monde. Les droits des femmes font partie intégrante des droits humains, mais de nombreuses femmes voient leurs droits remis en question, limités ou réduits. Entre autres combats, de nos jours, cette journée met en avant la lutte pour l'égalité salariale, contre les stéréotypes et les violences, pour la défense de l'accès réel à la contraception et à l'interruption volontaire de grossesse (IVG), pour le droit à occuper l'espace public sans être inquiétée physiquement pour cela.
À l’occasion du 8 mars, de nombreuses associations et institutions organisent des évènements ou des manifestations pour mettre en avant les victoires acquises par les femmes pour plus d’égalité et pour faire entendre leurs revendications.
Cette année, Wallonie-Bruxelles International (WBI) a voulu mettre en avant le parcours de cinq femmes engagées dans la lutte féministe ou qui ont réussi dans des domaines traditionnellement masculins, malgré les obstacles.
- Gagandeep Kang (Inde)
Madame Kang est une spécialiste indienne des vaccins et des maladies entériques. Elle a obtenu un doctorat en microbiologie au Christian Medical College où elle est également professeure. Ses recherches actuelles portent sur les vaccins et les infections virales chez les enfants, en particulier ceux venant de familles défavorisées. Elle a reçu en 2016 le prestigieux prix Infosys pour ses recherches sur le rotavirus en Inde et est la première femme indienne à avoir été élue membre de la Royal Society en 2019.
- Pia Barros (Chili)
Madame Barros est l'une des écrivaines les plus actives et les plus renommées de la littérature chilienne actuelle. Son nom est étroitement lié à la littérature féministe. Ses contes ont été publiés dans une trentaine d'anthologies et de recueils à travers le monde. À travers ses initiatives littéraires et son militantisme politique, Mme Barros appelle à l'avènement d'une société juste et égalitaire qui éradiquerait la violence domestique et de genre.
- Nathalie Fagel (Belgique)
Madame Fagel est une géologue belge experte en minéralogie des argiles et géochimie sédimentaire. Elle est Directrice de l’unité de recherche « Argiles, géochimie et environnement sédimentaires » de l’Université de Liège, Vice-présidente du comité national de l’Académie Royale de Belgique des quaternaristes belges et membre du bureau éditorial de la revue Marine Geology.
- Christiani Amorim (Brésil)
Madame Amorim est Docteure en reproduction animale. Au cours des 20 dernières années, elle a travaillé avec des follicules de toute une gamme d'espèces de mammifères. Elle s'est tout d’abord concentrée sur les animaux domestiques, développant des projets pour sauvegarder les races indigènes du Brésil et d'Italie à travers la mise en place de procédures de cryoconservation pour les follicules isolés et les tissus ovariens. Depuis 2007, elle travaille avec des follicules pré-humains. Son objectif principal est de créer un ovaire artificiel transplantable pour restaurer la fertilité chez les patientes cancéreuses.
- Anita Sengupta (États-Unis)
Madame Sengupta est l’une de ces femmes qui a réellement explosé le plafond de verre. Ingénieure dans le domaine de l’aérospatial et pilote, elle développe depuis plus de 20 ans des technologies qui ont permis les explorations de la planète Mars, des astéroïdes et l’espace. Elle a travaillé à la NASA et a été responsable du système de parachute supersonique qui a permis l’atterrissage du robot Curiosity sur Mars. Elle enseigne à l’University of Southern California.
WBI s’engage également pour les droits des femmes, et notre engagement va au-delà d’initiatives diplomatiques et d’une prise en compte de l’égalité dans chacun des projets que nous soutenons. WBI soutient nombreuses initiatives très concrètes visant à renforcer la place des femmes dans la société, leur autonomisation et leur indépendance.